Interview ORTB de l’auteur Roland Holou: Pourquoi l’Afrique Pleure et S’enfonce: Les Vraies Causes Et Solutions de la Misère Africaine

Photo Credit: Dr. Roland Holou (www.RolandHolou.com).

Photo Credit: Dr. Roland Holou (www.RolandHolou.com).

 

Pourquoi l’Afrique Pleure et S’enfonce: Les Vraies Causes Et Solutions de la Misère Africaine

Interview sur ORTB, 31 March 2008

Journaliste: Godefroy Macaire Chabi

Interviewé: Roland Holou (Troisieme interview de l´auteur sur ORTB)

 

1- Quel est le problème que soulève votre livre ?

L’incapacité des cadres et intellectuels africains à appliquer intelligemment leur connaissance pour sortir le continent noir de la souffrance. En fait, des facteurs influençant le développement de l’Afrique ont été étudiés certes, mais sur le plan mondial, très peu de travaux approfondis se sont penchés sur le nœud du problème africain au travers la mentalité africaine, la procréation, les problèmes spirituels, la politique, le syndicalisme radical, la gestion des ressources naturelles, la fuite des cerveaux, etc. Voyez vous !

 

2- Votre livre rappelle les Henri Dumont, Axelle Kabou, Paul Hazoumè, Smith etc… Est-ce qu’on peut dire que vous avez-vous voulu vous situer dans la même veine qu’eux ?

Je m’inscris définitivement sur la liste de ceux qui pensent qu’il y a espoir pour l’Afrique si et seulement si les Africains changent de mentalité et rehaussent impartialement l’activité intellectuelle au delà de certains intérêts personnels et égoïstes.

Evidement, la réponse à la problématique du développement de l’Afrique n’est pas du tout aisée compte tenu de la complexité du processus de développement. Mais ce qui clair, la plupart des chercheurs avertis s’accordent à reconnaître qu’au-delà des discours et slogans, l’Afrique s’enfonce dans le gouffre. Malgré ses immenses ressources naturelles, l’Afrique est en train de développer son sous développement plus que nous ne pensons qu’elle ne progresse. Il ne faut pas être optimiste a outrance et occulter la réalité.

 

3- Vous faites une analyse pointue des maux qui minent le continent africain. Sur la liste qu’est ce qui vous paraît franchement criard ?

Malgré la complexité des facteurs locaux et internationaux qui affectent le développement du continent noir, le gros lot du problème revient aux Africains eux mêmes. Mais ce qui est pitoyable et regrettable, c’est que les Africains qui arrivent à trouver la solution et qui veulent parler ou agir dans l’intérêt des peuples sont bloqués, coincés par beaucoup de facteurs allant de la famille au sommet de l’Etat en passant par les contraintes internationales, le syndicalisme radical, les opposants de grande carapaces, la sorcellerie, et par dessus tout les mentalités erronées des Africains. En réalité, il y a une mentalité et une méchanceté africaine qui ne permettront jamais et jamais encore le progrès du continent noir ! De plus, nous distribuons ou ramassons beaucoup de diplômes muets en Afrique.

 

4- Quelque part dans ce livre, vous faites remarquer que « il est très grave et dangereux de s’attaquer aux conséquences d’un mal croyant qu’il s’agit des causes ». Qu’est ce que vous aviez eu envie de souligner par là ?

Monsieur Chabi, l’amer constat est que l’Africain ne sait pas pourquoi il est pauvre et ceux qui le réalisent ne veulent pas voir la réalité en face. L’Africain continue non seulement à mettre le tort de sa misère sur les puissances occidentales et les autres mais aussi à croire que son développement dépendrait d’eux comme un comprimé à prescrire à un malade. L’ignorance des problèmes de développement ne peut que disposer les Africains dans des comportements passifs et nuisibles. Tant que les populations africaines ne comprendraient le bien fondé de leur misère et leur part de responsabilité dans sa résolution, on n’irait pas loin.

 

5- Vous insistez sur des points qu’on relève rarement : l’amour du prochain, la sorcellerie, l’éducation la fuite des cerveaux. Quelle est finalement la proposition vedette de votre livre ?

Difficile à résumer en une minute d’interview. Mais ce qui clair, l’Africain a un vrai problème de mentalité négative qui contrarie beaucoup d’actions envers son développement. Les bonnes volontés sont découragées et peu promus pendant que les ennemis de l’Afrique sont aveuglements encouragés. Et pour trouver la solution à la pauvreté de l’Afrique, il faut une révolution des intellectuels africains avertis et un soutien du peuple noir ! D’où l’urgence de redéfinir consensuellement la fonction de l’état et de l’individu en Afrique et bien situer les responsabilités dans la stratégie salvatrice.

 

A propos de Roland A. Y. HOLOU :
Originaire du Bénin, en Afrique de l’ouest, Roland Ahouélété Yaovi HOLOU est ingénieur agronome, spécialiste en aménagement et gestion de l’environnement. Il vit aux Etats-Unis d’Amérique.

 

 

 

Commentaires sur Interview ORTB de l´auteur Roland Holou

Nous avons hérité d’une  liberté lourde d´efforts et d´handicaps

Posté par Musengeshi Kat, samedi 05 avril 2008

J´ai lu les articles et les commentaires qui accompagnent ton livre que j´ai commandé. Et je dois m´avouer que, sans me tromper de beaucoup, ton travail d´analyse est le plus élucidant et le plus profond qui ont été fait jusqu´aujourd´hui sur l´Afrique. Et encore une fois, je souhaite que beaucoup prennent la peine de lire ce livre, il instruit énormément sur la dimension et la profondeur de nos problèmes. Il faut dire que la liberté africaine, son développement ou la réalisation libre et souveraine de ses enfants a une nature particulière. Cela est dû à l´histoire, au caractère sensible et intellectuel propres des africains eux-mêmes, au contexte sociohistorique dans lequel nous devons nous développer, de ce dont nous devons nous affranchir, de nos ennemis culturels et économiques, de nos erreurs passés et présent…etc. Et je me demande souvent si les africains, au lieu de mettre leurs rêves et leurs attentes devant leurs visages et de marcher aveuglement devant eux, si ces africains prenaient, contrairement au passé, à s´instruire sur la diversité et la priorité des problèmes et des problématiques que suscitent leur légitimes ambitions au bien être.
Pourquoi nous donnons-nous la peine, et ici je remercie vivement tous les internautes et bloggeurs qui s´y sont adonnés, de critiquer, d´éplucher, de réfléchir, d´analyser ou d´attirer l´attention de nos confrères africains autant que de nos amis occidentaux sur notre démarche ? Mais parce qu´elle est, de par sa nature historique et culturelle, particulière. Plus nous saurons, plus nous connaissons notre problématique, mieux pouvons-nous y remédier. Certes, ce n´est pas tout le monde qui sait maîtriser la dialectique de développement ou comprendre la complexité de l´antagonisme économique international actuel souvent inversé et trompeur dans toute sa teneur et ses turbulences; mais sans cet effort, comment peut-on croire résoudre au mieux les problèmes en évitant de retomber dans des pièges ou des erreurs passés ?
C´est pourquoi je salue ce livre, quoique sachant que beaucoup ne le comprendront pas ou même feront comme le font 80% du globe, et c´est dire suivre ou attendre que les courageux leur montrent le chemin ou débroussaillent pour eux; lire, comprendre et agir en conséquence rend énormément sûr de soi et averti. Et en Afrique où la connaissance était encore vacillante, être informé et savoir réfléchir avec des paramètres élagués d´illumination et de cécité, c´est faire faire à ce continent un grand pas en avant. J´espère vivement que nous arriverons ainsi rapidement à nos buts qui sont la relève et le développement de notre précieuse Afrique. D´une Afrique qui, autant dans le sang, les larmes que les cris douloureux de ses meilleurs enfants siècles par siècles dispersés de par le monde et privés de droits et de libertés élémentaires, cette Afrique a aujourd´hui le droit d´aspirer légitimement à donner à ses enfants autre chose que la misère et la pauvreté. Et dans ce sens, merci, cher ami d´avoir écrit ce livre. De la part de tous ceux qui veulent savoir et comprendre; mais aussi de ceux qui se préparent chaque jour au changement des choses. Notre liberté, nous le savons tous, est à ce prix que nous acceptons non seulement l´effort soutenu qu´il exige, mais aussi l´esprit aiguisé et fin auquel sa passion et son culte nous oblige.

Musengeshi Katata
“Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu”

 

 

  • Culture africaine : culture condamnée à retrouver son sens de l’histoire

  • Posté par Shaka Bantou, dimanche 06 avril 2008
  • Nous saluons ce livre, autant que tant d´autres qui se sont réellement donnés la peine de faire le travail qui par le passé n´avait pas été fait pour permettre à la raison et à la critique africaine d´évoluer rapidement. Tant est que, du fait que cette culture noire a été chahutée et préjudiciée depuis le 8ième siècle jusqu´à la fin de l´esclavage au début du 19ième siècle. Ainsi peut-on dire que ce qui a principalement manqué à l´Afrique, ce sont les mécanismes culturels de défense et d´accumulations de moyens et instruments de développement. Et aujourd´hui, l´Afrique a-t-elle compris et guéri son handicap ? Elle est encore, avouons-le, à la recherche de sa personnalité sociohistorique lui permettant de vaincre ses faiblesses et ses manquements pour réaliser un équilibre positif de réalisation. Et c´est bien là que notre débat prend racine et développe ses raisons profondes, parce que la plupart des africains ne savent ni discuter, ni même articuler ou énoncer les véritables problèmes de leurs sociétés. Cela est dû au fait qu´ils ont, pendant d´interminables siècles comme on le sait, été abusés, trompés, dévoyés, privés de cultiver librement leurs identités et les stratégies attenantes à leurs existences. Et aujourd´hui, beaucoup croient d´une part qu il s´agit de vivre ou de se laisser gérer par la dialectique existentielle occidentale; or, celle-ci n´est ni la leur, ni celle qui définit et garantit leur développement. Bien au contraire, et malgré les fausses apparences, elle ne conduit qu´à une illusion qui enferme les africains à l´impasse de la chosification. Parce qu´en réalité on veut, comme hier, les employer eux et leurs matières premières pour nourrir et abonder l´hégémonie culturelle et économique occidentale.
    Maintenant, sortir de cette situation, c´est former une conscience dont la discussion empêchée ou interdite hier se livre à de meilleurs efforts d´objectivisation. Pourquoi diraient ceux qui ne savent pas ce que cela signifie, et parce que pour eux les carottes seraient cuites pour eux par la culture occidentale dominante actuellement. Mais parce que chaque culture a une personnalité propre, tout simplement. Et parce que toute inféodation détruit l´âme profonde d´une culture autant qu´elle transformes ses membres en fantômes culturels déracinés et sans orientation propre.
    C´est pourquoi, pour toutes ces raisons, nous enjoignons les africains à faire un plus grand effort de participation à l´acquisition et à la réalisation d´une conscience existentielle permettant de retrouver et de guérir le passé, de mieux orienter et motiver le présent, autant qu´on pourra ainsi mieux se préparer à assumer les obligations du futur dans un monde aux exigences complexes.
    Beaucoup d´africains ont compris les nécessités de cette démarche intellectuelle et culturelle; hélas, d´autres pas. C´est dans la nature des choses et de la répartition intellectuelle dans la moyenne sociale d´une culture ou d´une société. Cependant que ceux dont l´Afrique a présentement urgemment besoin, ce sont justement ceux qui peuvent ou sont capables d´un tel effort rationnel. Parce que leurs meilleurs efforts ouvrent sur des possibilités et des moyens permettant aux faibles, aux ignorants, aux incapables, aux simples d´esprit, aux suivistes sans courage et sans imagination…de subsister !
    Remerciement, donc à l´auteur de ce livre. Et même si il soit particulièrement douloureux que ce livre ne soit que sporadiquement lu en Afrique, il existe. C´est déjà beaucoup. Mais à l´avenir, il faudra résoudre ce problème de publication à l´étranger: une culture quine sait pas ouvertement énoncer ses critiques ou ses meilleures idées à domicile perd à la longue un précieux capital de crédibilité et d´objectivité. Car ceux qui ont besoin de ces publications faites à l´étranger n´y ont pas accès sur le terrain national. Cela donne toujours l´impression que la vérité, que toute véritable objectivité vient de l´étranger. Ce qui est faux, naturellement. Mais cette impression peut rendre aliéné par confusion, ou même provoquer un rejet indésirable. Il est donc nécessaire que des éditeurs africains y pensent et prennent leurs responsabilités en mains.
  • Shaka Bantou, j´ai dit ! 

 

  • Absolument exact

  • Posté par Musengeshi Kat, dimanche 06 avril 2008
  • Une culture qui n´arrive pas à dialoguer et débattre ouvertement dans ses propres murs pour trouver les meilleurs voies et solutions à ses problèmes, c´est une qui porte un préjudice grandissant à l´intelligence et au jugement objectif de tous ses membres. Et on se demande alors si c´est une culture d´occupation, une de négation, ou si le discours sociohistorique que tient une telle culture tronquée de son intellectualité n´est rien d´autre qu´un brouillon emprunté et sans réel esprit national. C´est cela, le drame douloureux de l´Afrique qui n´arrive pas à comprendre que les moyens de développement commencent par l´ouverture et la propagation de l´intelligence et de l´objectivité rationnelle que ses enfants développent face aux problèmes qui les occupent. Cette carence doit absolument être réparée, ou sinon, l´Afrique ne sortira pas d´un cercle vicieux qui l´empêche de voir les choses comme elles sont d´une part, et de l´autre, de mettre en valeur l´intellectualité de ses meilleurs penseurs.
    Il est tout autant clair que si l´Afrique continue à perdre ses universitaires et ses cadres hauts instruits ou créatifs; cette Afrique pêche à son propre avenir. Et on aura bon jouer les copieurs et les imitateurs, les carences au développement ne feront que s´accentuer; mais n´est-ce pas l´état léthargique ou stagnant que l´Afrique connaît en ce moment ? Mais bien sûr ! Et autant ceux qui criaient joyeusement à la renaissance africaine que ceux qui par leurs gestions bancales et corrompues n´arrivaient pas à employer leurs propres intellectuels et ingénieurs pour changer les choses au mieux; tout ce beau monde-là niait ouvertement le premier facteur décisif du développement. Il faut en effet savoir ce qu´on veut: ou jouer faussement un jeu qui ne menait nulle part, ou accepter qu´on ne comprenait rien aux véritables conditions du développement. Car il n´y a aucune culture qui se développe lorsque son esprit ou son intelligence la plus aiguisée…se développe à l´étranger !Musengeshi Katata
    “Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu”

 

Posté par Le Troll, lundi 07 avril 2008

  • Bonjour Musengeshi,
    Il semble toujours que ce soit aux intellectuels qu’incombe le fait de sortir le peuple de la misère. Mais ces intellectuels ne s’adressent qu’a d’autres intellectuels (qui bien souvent se complaisent dans leurs savoirs sans se préoccuper d’autre chose que du bon mot ou de la belle phrase qui viendra faire reluire leurs cartes de visites), pensent-ils arriver à sortir le peuple de sa misère sans son concours?
    Vous le dite vous même qui lira et de plus qui comprendra?
    Le changement ne se fera qu’avec une révolution, je ne parle pas de combat, mais d’une révolution dans la manière dont on doit apprendre et faire apprendre pour que le peuple ait cette nourriture socio-culturel qui lui permettrait de sortir de sa condition.
    Une autre chose, et vous le soulevez aussi ce problème ici, l’Afrique doit-elle copier l’Europe, les Etats-unis, n’a-t-elle pas sa propre identité à avoir dans le développement industriel, n’at-elle pas à s’imposer à sa façon, à sa vitesse?
    L’erreur serait de croire que l’Europe ou les Etats-Unis, la Chine sont dans le vrai. Il faudrait une autre identité socio-culturel-industrielle et je crois et j’en suis même sur que l’Afrique peut et doit être celle-la.A vous lire tous deux.
    Amitiés, Le Troll.

 

 

  • Une Afrique africaine pour de vrais africains

  • Posté par Musengeshi Kat, lundi 07 avril 2008
  • Je te remercie, ami Letroll. Ton commentaire est judicieux et généreusement intéressé. Notre grand problème du moment, tu l´as compris: celui de renaître des cendres de l´esclavage et de la colonisation un africain qui soit digne de ses valeurs autant qu´il apporterait au monde sa profonde vérité. Mais voilà, ce n´est pas facile car nos repères culturels ont été abattus, et la culture occidentale qui nous a dominé pendant des siècles ne procrée que des suivistes ou des aliénés. C´est pourquoi j´ai toujours dit que l´intellectuel africain devait sortir de la Matrice du maître. Beaucoup croient qu´avec les méthodes et les paramètres occidentaux, on peut arriver malgré tout, malgré la francafrique, à des résultats. J´en doute. Et je ne parle pas de la science ou de la technique, mais bien de l´esprit culturel dominant d´une démarche sociohistorique. Nous ne pouvons, comme les occidentaux, faire l´esclavage ou opprimer des cultures entières pendant des siècles tout en prétendant défendre la démocratie et la liberté. Notre sort, notre philosophie sociale est toute autre. Et c´est dans la redécouverte de celle-ci que nous devons chercher la force de nous sortir de nos déboires et de vaincre nos faiblesses. Mais par-dessus tout nous devons nous décider à payer le prix de notre liberté et de notre réalisation et ne pas nous en cacher ou la mettre sur le dos de tiers. Cela signifie, bien entendu que nous ayons la sincérité de juger et de peser de nos forces et de nos avantages, et que nous nous attelons, aussi rapidement que possible, à réparer nos erreurs et nos manquements. La liberté a son prix pour tout peuple, pour toute race selon son sens de l´histoire et celles de ses valeurs les plus chères; et dans le contexte mondial actuel, son prix et sa facture sont d´une valeur particulière. C´est cela notre sort: celui d´avoir autant d´amis jurant tous d´un humanisme bancal et sournois. Et pendant qu´ils nous étouffaient et assassinaient nos femmes et nos enfants et nous privaient d´avenir, nous ne devons ni désespérer, ni nous abandonner à leurs faussetés. C´est l´Afrique toute crachée. Mais de cela nous en sommes conscients. Maintenant il ne nous reste plus qu´à réagir efficacement pour protéger nos cultures et les nôtres. Car chaque jour qui passe sans soulager leurs souffrances, sans apporter solution à leurs problèmes ne nous enfonce que plus profondément dans le désastre. Nous ne pouvons pas indéfiniment vivre de l´aumône et de la mendicité, ou servir de cobaye au monde entier. Trop, c´est trop; nous aussi nous avons une fierté humaine à défendre et à épanouir. Avec ma sincère amitié.
    Musengeshi Katata
    “Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu”
  • Source: http://realisance.afrikblog.com/archives/2008/03/31/8556858.html

New Book Highlights “The Most Influential Contemporary African Diaspora Leaders”

Photo Credit: Dr. Roland Holou (www.RolandHolou.com).

Photo Credit: Dr. Roland Holou (www.RolandHolou.com).

 

By Dr. Roland Holou

Many books have been written about people of African descent, but so far no single volume has highlighted the lives, visions, achievements, policies, and strategies of exceptional contemporary African Diaspora leaders across the globe. To fill the gap, an International Selection Committee composed of some of the top African diaspora Leaders in the Caribbean, Europe, North America, South America, and West Africa was created to nominate and vet recipients of “The Most Influential Contemporary African Diaspora Leaders Honor.” For the first edition of this book, 30 leaders were featured in detail and out of the 50 chapters of this 336-page book, one was devoted to each. Other chapters were devoted to one hundred other nominees whose contribution warranted their inclusion in this book.

The stories of these Leaders showcase the diversity, complexity, and richness of the ongoing global African Diaspora engagement efforts. Their experiences of struggle, failure, growth, and success will motivate current and future generations of people of African descent to take initiative, provide guidance to those interested in Africa’s development, and promote interest in the growing field of diaspora engagement. The featured leaders are known for their long-lasting achievements. Their bold actions contributed to important historical movements that significantly shaped and transformed the lives and history of people of African descent and removed major roadblocks preventing the prosperity of Africa and its Diaspora. They have brought about enormous and rare progress that would have been impossible without their leadership, including the economic and political development of Africa and its Diaspora.

Some of the initiatives featured in the book include the African Union African Diaspora Sixth Region Initiative, Healthcare Reform in Africa, Pan-Africanism, Global Anti-Racism Initiatives, International Decade for People of African Descent, Implementation of the UN Durban Declaration and Programme of Action; the Commission on Reparations, the Hebrew Israelites, the Initiatives of the Central American Black Organization; the World Diaspora Fund For Development; the Projects of the Institute of the Black World 21st Century; the Pan-Afrikan Reparations Coalition in Europe, the Pan-African Holiday Kwanzaa; the Educational Initiatives of Steve Biko Cultural Institute in Brazil, the Initiatives of DiasporaEngager concerning the Map of the Diaspora and their Stakeholders, the Diaspora Directory and the Global Diaspora Social Media Platform; the Initiatives of the African Diaspora in Australia and Asia Pacific; the AU Sixth Region Diaspora Caucus Organization in the USA; the “Taubira Law” Voted by the French Republic to Recognize that the Transatlantic Slave Trade and the Slave Trade in the Indian Ocean are a Crime Against Humanity; The Global Movement for Reparatory Justice; the Ratification of the Article 3q of the AU Constitutive Act which “invites and encourages the full participation of the African Diaspora as an important part of Africa; the Economic Development for Black Empowerment in America and Europe; the African Diaspora Contribution to Democracy and Development in Africa, the Caribbean, Central and South America; the Initiatives of the Brazilian Association of Black Researchers; the Oprah Effect; the Promotion of the Black Population in Brazil; the Palmares Cultural Foundation in Brazil; the Celebrations of Zumbi dos Palmares in Brazil; the Caribbean Community [CARICOM] Commission on Reparation and Social Justice; the Initiatives of famous Prophet Shepherd Bushiri (Major1, the World’s Sharpest Major Prophet), and many initiatives in the USA, etc.

Some of the struggles still faced by the African Diaspora and discussed in the book relate to: Afrophobia, civil rights, denial of justice and devaluation of Black lives, education with curricula full of “lies” regarding history and history of scientific discoveries, healthcare problems, high rates of unemployment and imprisonment, housing problems, institutional racism and slavery, lack of access to good education and justice, media which persistently diffuse open racist stereotypes, multiple forms of discrimination, police violence, political and economic marginalization and stigmatization, poverty, racial discrimination, vulnerability to violence, xenophobia, and related intolerance and discrimination. The book also addressed some of the strategical mistakes and divisions among the Continental African Diaspora and the Historical African Diaspora.

If you are interested in learning the secrets, agendas, strategies, and potential of these modern leaders, then this is the book for you. Since influence can at times have negative effects, this book also addresses the destructive actions of certain leaders that are pulling down both Africa and its people. To learn more about this book or to purchase a copy, please visit www.AfricanDiasporaLeaders.com.

 

About the Author

Dr. Roland Holou is a scientist, businessman, and an international consultant in Agriculture/Agribusiness, Biotechnology, Diaspora Engagement, and Africa Development. He is the Founder and CEO of DiasporaEngager, www.DiasporaEngager.com and the architect of the map of Diaspora and their stakeholders (www.DiasporaEngager.com/map). To learn more about him, please visit www.RolandHolou.com.

 

The Legacy of President Barack Obama

Photo Credit: Dr. Roland Holou (www.RolandHolou.com).

 

International Diaspora Blog!

A lot has been said and will be said about the legacy of President Barack Obama, the 44th President of the United States of  America. As he was preparing to leave office on January 20th, 2017, I would like to share with you some links related to his achievements:

 

Economic Rescue, Recovery, and Rebuilding on a New Foundation – Legacy of President Barack Obama 

 

A Historic Commitment to Protecting the Environment and Addressing the Impacts of Climate Change – President Barack Obama’s legacy 

 

American Leadership in the World – President Barack Obama’s legacy 

 

Improving Health for All Americans – President Barack Obama’s legacy 

 

Obama’s exit memo to America 

 

President Obama’s economic legacy has just been cemented 

 

Working With Africans To Focus, Partner, Achieve an AIDS Free Generation 

 

AGOA 2015: Moving to Sustainable U.S.-Africa Trade and Investment Partnership 

 

Transitions and Democracy in Sub-Saharan Africa 

 

Empowering Africa’s Youth 

 

Advancing Social Progress and Equality – Legacy of President Barack Obama

 

A Big Year for the U.S.-Africa Partnership 

 

As Obama departs, we owe him our thanks 

 

The Obama Presidential Library

 

Can Trump (King Cyrus?) Save Africa and the African Diaspora After the Mixed Legacy of Obama?

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Why Immigrants and Diasporas Cannot Easily Return Back Home

Photo Credit: Dr. Roland Holou (www.RolandHolou.com).

Human migration is a universal problem that is here to stay. Human beings, and even wild animals, move because they are usually trying to solve a problem. For instance, when the weather is getting bad, many animal species know how to migrate to avoid exposing themselves to environmental conditions that can threaten their existence. Certain animals that cannot migrate, hibernate to avoid the bad weather like winter! Wild animals that are unable to migrate nor fully hibernate, usually suffer during the rough season, and some even die!

When human beings move, they also have in mind the notion of finding a better life. I do not think many people move to a new place just to willingly expose themselves to detrimental conditions that will hurt or kill them unless they are terrorists, which is a bad thing. However, because of political limitations, human beings do not have the freedom to migrate to wherever they would like. In most cases, people are restrained to their native countries and unable to move abroad because they lack finances, government approval, connections, vision, and support from family or friends. Usually, when human beings manage to leave their home country for another country, they do not easily return back, unless something threatens their dream abroad, or some better opportunities open up in their home country, or they are repatriated from their residence country back to their native country. Even so, those who are repatriated want to return back to the country they just came from!

When it comes to the diaspora of the developing countries, if stinginess, unforgiveness, and selfishness can be added to the already-complicated equations among the diaspora and those residing in the same country, most of the immigrants allow pride to get in their way and would prefer dying abroad than returning back to their native country. It is in this critical condition that most countries are begging their diasporas to give back or to invest in their development.


Nevertheless, a handful of educated people living in the Diaspora would like to return to their country of origin or country of residence, but in most cases, very few organized structures exist to facilitate that type of movement. Some people don’t even know who to talk to or where to start in order to return to their home country. This is because many developed countries do not have a clear plan to integrate or incorporate their diaspora and returning immigrants into the development of their own country. Many immigrants have returned or have been returned to their home country, but have failed due to a lack of programs to help them integrate into their new environment. Numerous traveling agencies and businesses assist people in planning their travels, but very few specialize in helping diaspora members return to their home country even if it is for a short stay to contribute to their nation’s development. After arriving in a new country and being surprised by the many hurdles they have to overcome, once realizing all the obstacles, certain immigrants oftentimes want to return home but lack the funding to do so.

The problem is more complex for educated people living abroad. Indeed, some diaspora members studied at a very high cost; some may have even acquired debts (e.g. student loan, cost of living abroad), and after graduation, they would like to return back to their home country, but unfortunately, they can’t afford it, because the salary they will make in their home country cannot allow them to pay their debt and have a decent life. Furthermore, if they return, they will likely not find the tools and resources to practice what they have learned. However, if someone (e.g. government, nonprofit) can assist them in paying off that debt and having a decent job, some diaspora members would love to return home. A solution must be found for this global problem.

In our next post, we will discuss what DiasporaEngager is doing to solve this complex problem. Please stay tuned! Meanwhile, you can join our efforts by registering a free account at https://diasporaengager.com/miniRegister

Bénin: Un livre qui donne un train de réponses aux souffrances de l’Afrique. Revue du livre « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » de l’auteur Béninois, Roland Holou. Révue faite par Théodore Kouadio (Journaliste, Cote d’Ivoire), Paru dans Fraternité Matin

En lisant le livre « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » de l’auteur Béninois, Roland Holou de Trafford Publishing (Canada) on s’aperçoit bien qu’il y a là dedans trente raisons pour lesquelles l’Afrique s’enfonce dans des jérémiades continues et ininterrompues. Et notre auteur a su les citer et les développer avec simplicité et maîtrise.

C’est surtout ce qui fait le charme de ce livre, qui s’est privé exprès de protocoles langagiers afin de rendre accessible le propos à tout le monde. Principalement à tous les africains, puisqu’ils sont les premiers concernés.

Education, mépris face au bien public, haine, méchanceté, forte natalité, sorcellerie, fuite des cerveaux, blocage de réflexion. Décidément pour Roland Holou, le tableau n’est pas exhaustif.

Voilà pourquoi son livre est à lire absolument pour permettre un enchaînement de propositions de la part du lecteur. En ceci, le livre est une invite à la réflexion. Un ouvrage direct débarrassé de la langue de bois avec des contours tout à fait originaux.

Ce livre est intéressant parce qu’il procède de l’expérience et du vécu de son auteur.

L’ingénieur qu’il est et forcément préoccupé par les questions de développement a de lumineuses raisons de se faire une place dans l’ensemble des réflexions autour du devenir de l’Afrique. René Dumont n’avait il pas mis à profit son expérience professionnelle d’agents de terrain pour parvenir à la conclusion que l’Afrique noire était mal partie ?

Il y a deux choses dans ce livre qui en viennent à se croiser. L’originalité et le libertinage du ton de l’auteur qui l’amènent à aborder sans gêne la question de la sorcellerie comme un facteur de blocage du continent africain. Et c’est à ce niveau que beaucoup d’auteurs ont manqué de courage.

Les diagnostics posés jusque là se sont beaucoup recoupés sur des trivialités et des sujets passe-partout. Aujourd’hui, Roland Holou saute le pas et fait intervenir des éléments de taille. D’où le côté spirituel abondamment mouliné dans son essai. Et le mot est lâché.

Ce livre est un essai.Il ouvre les chantiers déterminants et majeurs autour desquels tout devrait désormais s’organiser. Mais pour que l’Afrique se réorganise mieux, il lui faut vaincre la crise intellectuelle qui piège son inspiration selon l’auteur.

Toute chose qui passe par la réforme de l’éducation, qui doit véritablement former plutôt que de « fermer » les apprenants dans une espèce de dépendance d’idées.

Pour ce jeune chercheur de 33 ans, on peut dire que ça se passe vraiment bien, après son livre « Le bûching et le développement de l’Afrique ».

 

Revue par Mr. Théodore Kouadio (Journaliste, Cote d’Ivoire)

Paru dans Fraternité Matin, 16 Octobre 2008

Source: http://www.fratmat.info

 

 

Un nouveau coup de semonces pour les africains”: Revue faite par Camus Donkpègan (Journaliste, Bénin) du livre « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » de l’auteur Béninois, Roland Holou. Paru dans l’Aube nouvelle (Quotidien béninois d’analyse et d’informations)

Revue faite par Camus Donkpègan (Journaliste, Bénin) du livre « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » de l’auteur Béninois, Roland Holou.

Paru dans l’Aube nouvelle (Quotidien béninois d’analyse et d’informations, 2008)

Beaucoup de livres se sont déjà posé la question sur le devenir de l’Afrique. Avec les précédents, le ton une fois encore donne à réfléchir et décrit ce que le continent noir est et ce qu’il fait. Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? L’interrogation du livre est interpellatrice. Même si l’auteur veut poser ses pas dans ceux de ses dignes prédécesseurs, Henri Dumont, le planteur des idées sur l’Afrique, Axelle Kabou, Paul Hazoumè, Smith, Foirry, Giri, Delville et les autres. Mais Roland Holou ici veut quand même garder sa part d’originalité en évoluant sur des sentiers très peu battus. Il y a dans ce livre une part de sorcellerie. Avouer qu’arriver à en montrer les stigmates sur le développement de l’Afrique résulte d’une vraie observation et de toute une envie de voir le continent expurger une bonne chape de plomb. La sorcellerie et autres pratiques occultes font plus du tort que du bien aux noirs. L’esprit et la lettre de ce livre vont bien dans ce sens. Pour une première fois avec l’évolution du sous-développement et le caractère structurel des maux qui assaillent les pays, « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » résonne comme un gong qui titille les réactions et dessille les yeux sur des réalités hypocritement consommées jusque là. Entre ses escales avec le train de la Françafrique (danger par endroits), l’irresponsabilité légendaire des dirigeants face à la tentation du denier public, l’éducation déterritorialisée qui reste en retrait par rapport aux besoins réels, la dimension spirituelle du développement est particulièrement appelée.  Cela peut permettre d’exorciser des maux comme la méchanceté.

D’ailleurs, une question surgit au cœur de la réflexion de Roland : « Cette méchanceté est complexe si bien qu’entre le sorcier qui piège son enfant pour son propre plaisir de carnivore et le politicien qui détourne des fonds publics destinés à améliorer les conditions de vie, la confusion est totale »

L’Afrique pleure et s’enfonce selon l’auteur parce qu’elle n’arrive pas à se départir de 30 mauvais comportements qui vont des pesanteurs internes aux exigences internationales actuelles caractérisées par un « moi » assez fort et prononcé des grandes puissances.  Mais ce qui fâche la plume acide de l’auteur, c’est l’indifférence notoire des africains eux-mêmes et l’hypocrisie affichée avec la persistance du malheur.

Une proposition est récurrente, c’est la révolution intellectuelle et le renforcement de l’éducation en Afrique. Et à partir de ce moment apparaît un autre constat original, « le bûching » ou le « par cœur » auquel le système d’apprentissage habitue les apprenants. Les résultats sont presque écœurants : diplômes muets, intellectuels peu productifs, caisse de résonnances des théories extérieures inadaptées.

 

Indépendamment des trivialités qu’il comporte et des lieux-communs qu’il ressasse sur l’inconscience professionnelle des africains, leur caractère tire-au-flanc face à leurs devoirs, il y a lieu de ne plus trop s’interroger après l’avoir lu. Car la réponse est là et surgit d’ailleurs avec facilité.  Même avec une grande dose d’égo et d’orgueil, voyons bien que les lignes de Roland sont une pierre philosophale. A chaque composante de s’en saisir pour régler le problème à son niveau

Révue du livre «Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce?» Un livre de Roland A.Y HOLOU. Revue Publiée dans le Magazine le Nouvel Afrique par Jérôme Bigirimana (Journaliste, Belgique).

Revue publiée dans le Magazine le Nouvel Afrique, 7 Août 2008 par Jérôme Bigirimana (Journaliste, Belgique)

«Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce?» Un livre de Roland A.Y HOLOU

Malgré des modèles et théories de développement déjà appliquées, l’Afrique reste à la traîne du développement après plusieurs décennies d’indépendance. Dans son livre «Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce?», Roland s’interroge sur les vraies causes et solutions du retard africain dans le développement économique et social. Un livre peut-être comme les autres mais qui ne manque pas d’originalité. La dimension spirituelle du développement longtemps négligée, trouve chez Roland une place de choix.

Etes-vous préoccupés par le développement de l’Afrique ? Ce livre pourra vous servir d’outil d’information et de réfl exion. «Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ?», un ouvrage qui creuse à fond les véritables racines du mal africain. L’auteur inventorie une trentaine de jougs qui pèsent sur l’Afrique, un continent qui «pleure et s’enfonce» encore pendant que d’autres continuent bien leur route du développement. Cet éventail de causes sont la plupart sont inhérentes aux attitudes et comportements des Africains eux-mêmes. Roland ne cherche donc pas loin de chez lui et retourne la balle à ses confrères, auxquels ils donnent d’ailleurs des semonces. Rien d’étonnant ! Roland, comme ses prédécesseurs tels Henri Dumont, Paul Hazoumé, Foirry, met en cause le système éducatif, le problème de créativité, le négativisme, la corruption, la mauvaise gestion des ressources naturelles et humaines, l’instabilité politique, un syndicalisme mal géré, l’ignorance, la mentalité africaine, la fuite des cerveaux, la mauvaise gestion du temps, la recherche scientifi que et autres. De mauvaises habitudes découragent en outre de nouvelles initiatives locales. La jalousie et la méchanceté vis-à-vis de l’autre sont ancrées dans les coeurs des gens en Afrique. Certains ont peur de réfl échir ou ne veulent pas réfl échir. D’autres ont peur d’agir ou ne veulent pas agir. D’autres encore, ont la connaissance mais ne veulent ou ne peuvent pas appliquer leur savoir. Plusieurs intellectuels sont «bloqués» à ce point. Pourquoi? Quand on sent que quelqu’un veut devenir quelque chose de grand, il devient la cible de ses ennemis et/ou de ses voisins, mais dans l’hypocrisie totale. On l’élimine ou on le rejette. Aujourd’hui, en Afrique, les cerveaux pensants ont même peur d’y rester. Très dommage !

Mais, l’auteur va plus encore loin en explorant aussi un autre noeud du problème souvent oublié ou minimisé dans les débats classiques sur le développement de l’Afrique. La dimension spirituelle du développement est particulièrement épinglée dans ce livre. Selon Roland, l’intellectuel africain est sous infl uence de beaucoup de facteurs spirituels qui entravent le résultat de ces efforts vers le développement. Un aspect donc à ne pas escamoter ! Son troisième livre à paraître bientôt consacrera par ailleurs le gros des chapitres sur cet aspect. Mais alors, que faire ? Que propose Roland comme perspectives ? «Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ?» propose des réformes pertinentes et pratiques en vue de lancer l’Afrique vers le développement. Plein d’idées innovantes, ce livre vous amène à une meilleure maîtrise des aspects surtout socio-culturels du développement de l’Afrique. Ce qui devrait pousser les dirigeants africains à une redéfi nition de politiques et stratégies de développement. Godefroy Macaire Chabi, journaliste béninois, affi rme que «même avec une grande dose d’égo et d’orgueil, voyons bien que les lignes de Roland sont une pierre philosophale» et qu’il y a lieu de ne plus trop s’interroger après l’avoir lu.

Qui est Roland Holou?

Roland Ahouélété Yaovi HOLOU est ingénieur agronome, spécialiste en Aménagement et Gestion des ressources naturelles (Génie Rural, Eaux et Forêts, Pêche et Faune). Il a travaillé en tant que consultant et chercheur à l’université d’Abomey- Calavi au Bénin avant d’immigrer aux Etats-Unis d’Amérique où il y vit en tant que résident permanent. Roland A.Y HOLOU est auteur de plusieurs travaux et publications scientifi ques. Dans la presse écrite, il a écrit beaucoup d’articles parus dans les journaux et magazines. Il est l’auteur du livre «Le bûching et le développement de l’Afrique» et un autre à paraitre «la sorcellerie et le développement de l’Afrique». Actuellement, il poursuit ses études post-universitaires aux USA où il a été récemment sélectionné parmi les meilleurs étudiants dans de grandes universités américaines.

 

Source: http://www.lenouvelafrique.net/article.php?id_article=130