L’agronome plante ses idées pour l’Afrique: Revue du Livre “Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? Les vraies causes et solutions de la misère africaine”, écrit par Roland Holou. Revue écrite par Godefroy Macaire CHABI, Journaliste à l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin

MERCREDI 29 OCTOBRE 2008

Revue faite par Mr. Godefroy Macaire CHABI, Journaliste à l’ORTB, Benin

L’agronome plante ses idées pour l’Afrique

Ce livre est bon. Et pour cette raison, les avis vont certainement diverger là-dessus. Le livre de Roland Holou est révolutionnaire et assez bien inspiré. Il ne répond pas forcément avec plénitude à la question qu’il pose, mais rare sont les ouvrages qui ratissent si large dans les idées. Le style n’est pas très châtié, seule la profondeur compte dans un ouvrage du genre. Mais avec ce qu’on y lit, il est très facile de voir en ce bouquin une petite révolution et une teinte de témérité. Car chaque page vogue entre tabous et interdiction dans un contexte où dire certaines vérités relève d’un véritable travail d’Hercule.
En réalité, « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » dit tout haut ce que les autres pensent tout bas et apparaît ainsi comme un empêcheur de tourner en rond. Car selon Roland Holou, l’Afrique a trop perdu du temps et court le risque d’en perdre davantage si l’inconscience et la complaisance prédominent et restent les seuls étalons du développement.

Les maux cités sont pluriels et ne sont peut être pas exhaustifs même si à première vue, nous avons l’impression que le livre aborde tout.

Les réalités soulignées sont effectivement celles qui serrent le cou au continent et expliquent que malgré la colonisation et le néocolonialisme tout va si mal.

Puisque l’auteur privilégie la question dans son livre, allons-y et fouettons avec lui le passionnant sujet de l’éducation. Ce d’autant plus que l’initiative du livre jaillit d’une expérience personnelle d’étudiant de l’auteur. Ainsi, le coup de gueule est à résumer en ces termes : il ne faut point privilégier la politique du nombre et des statistiques dans le domaine de l’éducation, mais plutôt être attentif à la qualité des hommes formés. En cela, Roland Holou voit dans la démarche éducative empruntée jusqu’à présent, une espèce d’effet de mode qui consiste à exhiber à la face du monde des pourcentages évolutifs des apprenants au fil des années.

Erreur, car ainsi on a fabriqué, constate Roland Holou des adeptes d’un psittacisme exagéré qui n’apportent rien comme solution aux différentes équations qui se posent.

Ce que veut le livre est d’amener chacun à réfléchir par lui-même pour apporter les vraies réponses ou les approches de taille aux situations qui touchent le continent.

Roland Holou et son livre essaient indirectement de montrer que les Objectifs du Millénaire pour le développement sont irrémédiablement sur une corde raide en Afrique tant que le changement des visions des africains restera un vain projet.

Puis, « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » sort de ses trippes une autre réponse, celle là pas souvent évoquée clairement jusqu’alors : la sorcellerie. Même pas avec René Dumont, Foirry, Smith et les autres qui ont répertorié avant lui la litanie des maux sur l’Afrique.

Avouons qu’il n’a y point une explication scientifique de cet argument, mais par empirisme des milliers d’africains sont unanimes pour reconnaître que l’arriération continue du continent trouve ses racines ici. Et Roland Holou a voulu servir de porte-parole de ces personnes qui se demandent pourquoi il est facile de tuer à l’aide d’un pouvoir plutôt que de s’en servir comme baguette magique pour régler le problème de la faim et du chômage ?

Une chose est sûre, il y a beaucoup de lieux communs et du déjà vu dans ce livre. Ainsi à première vue, on peut facilement penser qu’on est loin des propositions et des solutions auxquelles on peut s’attendre. Il n’y a pourtant pas une aridité dans cette réflexion. Voilà pourquoi, il faut avoir de la patience à la lecture de ce livre. Roland a le mérite d’introduire le débat autour des grands chantiers qui sauveront l’Afrique, mais abondamment mis en retrait actuellement. Par exemple la réforme et l’appui à la recherche scientifique, en évitant d’y voir un domaine réservé aux sociétés riches.

Et comme il le souligne avec emphase dans nombre de paragraphes du livre, les intellectuels ont une lourde responsabilité dans la situation actuelle de l’Afrique. Réciproquement, ils doivent s’apprêter aussi à dégager des pistes plausibles et concrètes pour la sortir de l’auberge.

Si l’Afrique veut aller loin, elle peut franchement avoir besoin de cet ouvrage.

Godefroy Macaire CHABI

 

Mot sur l’auteur, Roland Ahouélété Yaovi HOLOU 

Ingénieur agronome, spécialiste en Aménagement et Gestion de l’environnement, Roland Ahouélété Holou est aujourd’hui âgé de 33 ans. Ce jeune homme poursuit actuellement ses études doctorales aux Etats Unis où il vit comme Résident permanent. C’est au Bénin qu’il a fait le clair de ses études jusqu’au diplôme d’ingénieur Agronome qu’il obtint en 2002 avec la Mention Très Bien. Sa formation et ses contacts avec le terrain lui ont suggéré l’idée de ce livre et justifient l’ancrage de sa réflexion sur les problèmes de développement. Il est l’auteur de plusieurs travaux publications scientifiques. Avant « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? », il a publié « Le bûching et le développement de l’Afrique ». Membre de plusieurs organisations professionnelles à l’image de la société écologique des Etats Unis d’Amérique et le Réseau des Amis de l’Agriculture Ecologique en Afrique, il a la conviction que le sort de l’Afrique est au prix d’une Révolution des intellectuels.

Bénin: Un livre qui donne un train de réponses aux souffrances de l’Afrique. Revue du livre « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » de l’auteur Béninois, Roland Holou. Révue faite par Théodore Kouadio (Journaliste, Cote d’Ivoire), Paru dans Fraternité Matin

En lisant le livre « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » de l’auteur Béninois, Roland Holou de Trafford Publishing (Canada) on s’aperçoit bien qu’il y a là dedans trente raisons pour lesquelles l’Afrique s’enfonce dans des jérémiades continues et ininterrompues. Et notre auteur a su les citer et les développer avec simplicité et maîtrise.

C’est surtout ce qui fait le charme de ce livre, qui s’est privé exprès de protocoles langagiers afin de rendre accessible le propos à tout le monde. Principalement à tous les africains, puisqu’ils sont les premiers concernés.

Education, mépris face au bien public, haine, méchanceté, forte natalité, sorcellerie, fuite des cerveaux, blocage de réflexion. Décidément pour Roland Holou, le tableau n’est pas exhaustif.

Voilà pourquoi son livre est à lire absolument pour permettre un enchaînement de propositions de la part du lecteur. En ceci, le livre est une invite à la réflexion. Un ouvrage direct débarrassé de la langue de bois avec des contours tout à fait originaux.

Ce livre est intéressant parce qu’il procède de l’expérience et du vécu de son auteur.

L’ingénieur qu’il est et forcément préoccupé par les questions de développement a de lumineuses raisons de se faire une place dans l’ensemble des réflexions autour du devenir de l’Afrique. René Dumont n’avait il pas mis à profit son expérience professionnelle d’agents de terrain pour parvenir à la conclusion que l’Afrique noire était mal partie ?

Il y a deux choses dans ce livre qui en viennent à se croiser. L’originalité et le libertinage du ton de l’auteur qui l’amènent à aborder sans gêne la question de la sorcellerie comme un facteur de blocage du continent africain. Et c’est à ce niveau que beaucoup d’auteurs ont manqué de courage.

Les diagnostics posés jusque là se sont beaucoup recoupés sur des trivialités et des sujets passe-partout. Aujourd’hui, Roland Holou saute le pas et fait intervenir des éléments de taille. D’où le côté spirituel abondamment mouliné dans son essai. Et le mot est lâché.

Ce livre est un essai.Il ouvre les chantiers déterminants et majeurs autour desquels tout devrait désormais s’organiser. Mais pour que l’Afrique se réorganise mieux, il lui faut vaincre la crise intellectuelle qui piège son inspiration selon l’auteur.

Toute chose qui passe par la réforme de l’éducation, qui doit véritablement former plutôt que de « fermer » les apprenants dans une espèce de dépendance d’idées.

Pour ce jeune chercheur de 33 ans, on peut dire que ça se passe vraiment bien, après son livre « Le bûching et le développement de l’Afrique ».

 

Revue par Mr. Théodore Kouadio (Journaliste, Cote d’Ivoire)

Paru dans Fraternité Matin, 16 Octobre 2008

Source: http://www.fratmat.info

 

 

Un nouveau coup de semonces pour les africains”: Revue faite par Camus Donkpègan (Journaliste, Bénin) du livre « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » de l’auteur Béninois, Roland Holou. Paru dans l’Aube nouvelle (Quotidien béninois d’analyse et d’informations)

Revue faite par Camus Donkpègan (Journaliste, Bénin) du livre « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » de l’auteur Béninois, Roland Holou.

Paru dans l’Aube nouvelle (Quotidien béninois d’analyse et d’informations, 2008)

Beaucoup de livres se sont déjà posé la question sur le devenir de l’Afrique. Avec les précédents, le ton une fois encore donne à réfléchir et décrit ce que le continent noir est et ce qu’il fait. Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? L’interrogation du livre est interpellatrice. Même si l’auteur veut poser ses pas dans ceux de ses dignes prédécesseurs, Henri Dumont, le planteur des idées sur l’Afrique, Axelle Kabou, Paul Hazoumè, Smith, Foirry, Giri, Delville et les autres. Mais Roland Holou ici veut quand même garder sa part d’originalité en évoluant sur des sentiers très peu battus. Il y a dans ce livre une part de sorcellerie. Avouer qu’arriver à en montrer les stigmates sur le développement de l’Afrique résulte d’une vraie observation et de toute une envie de voir le continent expurger une bonne chape de plomb. La sorcellerie et autres pratiques occultes font plus du tort que du bien aux noirs. L’esprit et la lettre de ce livre vont bien dans ce sens. Pour une première fois avec l’évolution du sous-développement et le caractère structurel des maux qui assaillent les pays, « Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ? » résonne comme un gong qui titille les réactions et dessille les yeux sur des réalités hypocritement consommées jusque là. Entre ses escales avec le train de la Françafrique (danger par endroits), l’irresponsabilité légendaire des dirigeants face à la tentation du denier public, l’éducation déterritorialisée qui reste en retrait par rapport aux besoins réels, la dimension spirituelle du développement est particulièrement appelée.  Cela peut permettre d’exorciser des maux comme la méchanceté.

D’ailleurs, une question surgit au cœur de la réflexion de Roland : « Cette méchanceté est complexe si bien qu’entre le sorcier qui piège son enfant pour son propre plaisir de carnivore et le politicien qui détourne des fonds publics destinés à améliorer les conditions de vie, la confusion est totale »

L’Afrique pleure et s’enfonce selon l’auteur parce qu’elle n’arrive pas à se départir de 30 mauvais comportements qui vont des pesanteurs internes aux exigences internationales actuelles caractérisées par un « moi » assez fort et prononcé des grandes puissances.  Mais ce qui fâche la plume acide de l’auteur, c’est l’indifférence notoire des africains eux-mêmes et l’hypocrisie affichée avec la persistance du malheur.

Une proposition est récurrente, c’est la révolution intellectuelle et le renforcement de l’éducation en Afrique. Et à partir de ce moment apparaît un autre constat original, « le bûching » ou le « par cœur » auquel le système d’apprentissage habitue les apprenants. Les résultats sont presque écœurants : diplômes muets, intellectuels peu productifs, caisse de résonnances des théories extérieures inadaptées.

 

Indépendamment des trivialités qu’il comporte et des lieux-communs qu’il ressasse sur l’inconscience professionnelle des africains, leur caractère tire-au-flanc face à leurs devoirs, il y a lieu de ne plus trop s’interroger après l’avoir lu. Car la réponse est là et surgit d’ailleurs avec facilité.  Même avec une grande dose d’égo et d’orgueil, voyons bien que les lignes de Roland sont une pierre philosophale. A chaque composante de s’en saisir pour régler le problème à son niveau

Révue du livre «Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce?» Un livre de Roland A.Y HOLOU. Revue Publiée dans le Magazine le Nouvel Afrique par Jérôme Bigirimana (Journaliste, Belgique).

Revue publiée dans le Magazine le Nouvel Afrique, 7 Août 2008 par Jérôme Bigirimana (Journaliste, Belgique)

«Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce?» Un livre de Roland A.Y HOLOU

Malgré des modèles et théories de développement déjà appliquées, l’Afrique reste à la traîne du développement après plusieurs décennies d’indépendance. Dans son livre «Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce?», Roland s’interroge sur les vraies causes et solutions du retard africain dans le développement économique et social. Un livre peut-être comme les autres mais qui ne manque pas d’originalité. La dimension spirituelle du développement longtemps négligée, trouve chez Roland une place de choix.

Etes-vous préoccupés par le développement de l’Afrique ? Ce livre pourra vous servir d’outil d’information et de réfl exion. «Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ?», un ouvrage qui creuse à fond les véritables racines du mal africain. L’auteur inventorie une trentaine de jougs qui pèsent sur l’Afrique, un continent qui «pleure et s’enfonce» encore pendant que d’autres continuent bien leur route du développement. Cet éventail de causes sont la plupart sont inhérentes aux attitudes et comportements des Africains eux-mêmes. Roland ne cherche donc pas loin de chez lui et retourne la balle à ses confrères, auxquels ils donnent d’ailleurs des semonces. Rien d’étonnant ! Roland, comme ses prédécesseurs tels Henri Dumont, Paul Hazoumé, Foirry, met en cause le système éducatif, le problème de créativité, le négativisme, la corruption, la mauvaise gestion des ressources naturelles et humaines, l’instabilité politique, un syndicalisme mal géré, l’ignorance, la mentalité africaine, la fuite des cerveaux, la mauvaise gestion du temps, la recherche scientifi que et autres. De mauvaises habitudes découragent en outre de nouvelles initiatives locales. La jalousie et la méchanceté vis-à-vis de l’autre sont ancrées dans les coeurs des gens en Afrique. Certains ont peur de réfl échir ou ne veulent pas réfl échir. D’autres ont peur d’agir ou ne veulent pas agir. D’autres encore, ont la connaissance mais ne veulent ou ne peuvent pas appliquer leur savoir. Plusieurs intellectuels sont «bloqués» à ce point. Pourquoi? Quand on sent que quelqu’un veut devenir quelque chose de grand, il devient la cible de ses ennemis et/ou de ses voisins, mais dans l’hypocrisie totale. On l’élimine ou on le rejette. Aujourd’hui, en Afrique, les cerveaux pensants ont même peur d’y rester. Très dommage !

Mais, l’auteur va plus encore loin en explorant aussi un autre noeud du problème souvent oublié ou minimisé dans les débats classiques sur le développement de l’Afrique. La dimension spirituelle du développement est particulièrement épinglée dans ce livre. Selon Roland, l’intellectuel africain est sous infl uence de beaucoup de facteurs spirituels qui entravent le résultat de ces efforts vers le développement. Un aspect donc à ne pas escamoter ! Son troisième livre à paraître bientôt consacrera par ailleurs le gros des chapitres sur cet aspect. Mais alors, que faire ? Que propose Roland comme perspectives ? «Pourquoi l’Afrique pleure et s’enfonce ?» propose des réformes pertinentes et pratiques en vue de lancer l’Afrique vers le développement. Plein d’idées innovantes, ce livre vous amène à une meilleure maîtrise des aspects surtout socio-culturels du développement de l’Afrique. Ce qui devrait pousser les dirigeants africains à une redéfi nition de politiques et stratégies de développement. Godefroy Macaire Chabi, journaliste béninois, affi rme que «même avec une grande dose d’égo et d’orgueil, voyons bien que les lignes de Roland sont une pierre philosophale» et qu’il y a lieu de ne plus trop s’interroger après l’avoir lu.

Qui est Roland Holou?

Roland Ahouélété Yaovi HOLOU est ingénieur agronome, spécialiste en Aménagement et Gestion des ressources naturelles (Génie Rural, Eaux et Forêts, Pêche et Faune). Il a travaillé en tant que consultant et chercheur à l’université d’Abomey- Calavi au Bénin avant d’immigrer aux Etats-Unis d’Amérique où il y vit en tant que résident permanent. Roland A.Y HOLOU est auteur de plusieurs travaux et publications scientifi ques. Dans la presse écrite, il a écrit beaucoup d’articles parus dans les journaux et magazines. Il est l’auteur du livre «Le bûching et le développement de l’Afrique» et un autre à paraitre «la sorcellerie et le développement de l’Afrique». Actuellement, il poursuit ses études post-universitaires aux USA où il a été récemment sélectionné parmi les meilleurs étudiants dans de grandes universités américaines.

 

Source: http://www.lenouvelafrique.net/article.php?id_article=130